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Index_généalogie > , Généalogie Mast.

 

  Abréviations :

Ap        =       après                          Av      =     avant                                    M           =       Mirecourt

o           =       né                                X        =     marié                                     +            =       décédé

FO        =       facteur d'orgues.      FS       =     facteur de serinettes          FOS       =       facteur d’orgues et serinettes

L           =       luthier.                        Md     =      marchand.                           Ft d'I     =       fabricant d'instruments

FA        =       facteur d'archets.     T         =      tourneur.                              FIV       =       fabricant d'instruments à vent

 

MAST Joseph Laurent. (Mirecourt, 9 août 1757 - 3 mai 1840)A. Luthier de Mirecourt qui travaille de 1780 à 1840[1],AA. D’après René Vanne il fait son apprentissage chez Didier Nicolas aîné. En 1775, sa sœur Elisabeth épouse Charles François Léopold NICOLAS, luthier et père de François Fourier de Paris qui n’est pas apparenté à Didier. Nul doute que cette parenté ait influencée sa carrière. À partir de 1789, on le rencontre plus souvent comme marchand d’instruments, de violons ou négociant. Il commerce avec Pierre CORNEBOIS à qui il doit de l’argent en 1789. Son affaire est florissante et Il fournit par exemple des mèches d’archets aux marchands d’instruments[2]. Il sait choisir les meilleurs ouvriers et ne signe que des instruments méritant son nom. S’il marque au fer ses instruments (à cordes frottées mais aussi guitares) « J. L. Mast à Paris », ce n’est comme beaucoup d’autre que dans un but commercial. Il utilise aussi une étiquette « Josephus Mast fecit Apollini Deo Harmoniae 18.. ». Très tôt, son frère Dominique est présent à Toulouse (voir notice suivante). Son fils François voyage aussi beaucoup. Ce n’est que de 1818 que date la première demande de passeport pour cette ville faite par Joseph Laurent qui ait été conservée aux archives départementales des Vosges[3]. On dispose de beaucoup d’éléments concernant ce personnage marquant de la lutherie mirecurtienne[4].

MAST ou MASTRE Dominique. (Mirecourt, 10 mars 1759 – 1 mai 1803)A. Frère du précédent, cité une première fois comme luthier à Mirecourt en 1779, on ne le retrouve qu’à son mariage en juillet 1785 à Toulouse avec Joséphine ASSALIT. Étonnement, à son décès, on note 40 ans pour son âge. Sa veuve demeure à la même adresse de la rue des balances dont elle est devenue propriétaire et continue le commerce à l’aide de son beau-frère puis de son neveu.

MAST François « fils ». (Mirecourt, 29 août 1795 - 26 septembre). Fils de Joseph Laurent, il voyage pour Rouen en 1812 et 16 puis vers Toulouse en 1822. Comme son père il se déclare comme luthier puis parfois comme marchand d’instruments. Il prend probablement la succession de son oncle Dominique installé rue des balances à Toulouse où il se rend en janvier 1822[1]. Les annuaires confirment la présence d’un MAST fis à Toulouse de 1828 à 1843H,I et c’est cette période ou François est absent de Mirecourt. Il y revient définitivement avant 1845 et y meurt propriétaire, rentier et célibataire en en 1880.


 

[1] Demande de passeport le 10 10 1812 et  le 8 5 1816, Luthier, lu MATZ) pour Rouen ; le 18 1 1822 (08, md d'instruments de musique) pour Toulouse, (Arch. dép. Vosges, E309/2J3/137, 70,08).


 

[1] Cité facteur d'instruments grande rue proche du baillage le 15 03 1784. (Arch. dép. Vosges, 6E ex B 4127)

[2]  30 douzaines de mèches à François Catel  destiné à PETITJEAN de Lyon le 26 germinal an 11 (Registre des clients de François et Alexis François CATEL)

[3] Arch. dép. Vosges, E309/2J3/117, Demande de passeport le 2 11 1818 pour Toulouse.

[4] Arch. dép. Vosges, 5E21/129, 4 février 1805 (registre de notaire). 38M1 1803-1804. Joseph Laurent est témoins à la naissance d’un fils de Jean Dominique FLORENTIN en 1785, de Jean Joseph PIAT en 1789, d’une fille de Pierre François CHAROTTE en 1793, d’un fils de Nicolass LANGONET en 1797, de Georges CHANOT en 1801, de Joseph BLAISE en 1811. Il est également témoins aux mariages de Louis Simon PAGEOT en 1788 puis 1791, de Jean Philippe NICOLAS en 1793, de François REMY en 1798, d’Augustin CLAUDOT en 1802, d’Etienne PAGEOT en 1815, ,

 

On notera les apparentements avec les Nicolas, Maucotel, Blaise, et Lété.

 

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   luthiers@luthiers-mirecourt.com

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