Marques utilisées par plusieurs entreprises.

 

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Documentation > marques génériques

Certaines marques de fabrique ou enseignes ont été utilisées par plusieurs fabriques. Certaines donnent même l'impression d'être tombées dans le domaine public. Il en est ainsi pour les suivantes :

A la ville de Crémone etiquette Nicolas Didier aîné"A la ville de Crémone" fut l'enseigne de Didier Nicolas "l'aîné", Joseph Nicolas (son fils), Jean-Joseph Honoré Derazey, Justin Derazey, Paul Mangenot puis Laberte. Elle fut aussi utilisée par Charotte-Millot, Dominique Didelot, Nicolas Florentin, Nicolas Morlot, Jean Plumerel et Joseph Thiriot.

 

 

"A la ville de Padoue" fut la marque de Nicolas Duchêne, puis de Husson-Buthod-Duchêne qui devint Buthod-Thibouville et enfin Jérôme Thibouville-Lamy.

"François Breton", "Breton" et "breveté de S.M.G. M la duchesse d'Angoulême" fut créée par Joseph-François Breton qui l'utilisa jusqu'à son décès en 1837. Toutefois les instrument portant cette marque au talon et bien souvent une année antérieure furent fait postérieurement par diverses maisons comme l'artisan Henry LAURENT et ses frères Nicolas et Michel Fourier jusqu'en 1887 au maximum (décès de Henry à l'âge de 69 ans. Etiquette Joseph François Breton Elle semble passer dans le domaine public puisqu'on la trouve au catalogue de Thibouville dès 1867, Laberte à partir de 1905, Magnié, Couesnon etc. Etiquette Joseph François Breton D'autres entreprises ont sinon fabriqué, du moins d'une manière certaine commercialisé cette marque comme Bernabé Etiquette Joseph François Breton Carrafa, Boskamp et Roux, Prosper Colas, Collin Mézin, Lavest, Mamlok, Ullmann et bien d'autres.

 

 

Etiquette Compagnon"Compagnon " A l'origine probablement apposée dans les instruments fait par les ouvriers, elle se trouve ensuite dans des instruments fabriqués par Thibouville, Remy, Magnié, Laberte, Couesnon et commercialisée par d'autres comme Prosper Colas.

"L'incomparable" fut une marque de Thibouville dès 1878, reprise par Laberte en 1905.

Etiquette Mansuy"Mansuy" est une marque issue aussi bien de chez Jérôme Thibouville-Lamy que de chez Laberte, mais aussi de chez Charles Bailly. Elle reprend un patronyme de luthiers du 18ème siècle originaire de Baudricourt et dont on trouve une branche active au canada.

 

Etiquette Le Marquis de l'air d'oiseau"le marquis de l'air d'oiseau" est une marque créée par Jean-Baptiste Lemarquis qui l'utilisa jusqu'à son décès en 1775. Elle est ensuite utilisée ensuite par la famille Claudot  (Augustin et Charles), puis on la trouve dans des instruments de Thibouville, Magnié, Laberte, Couesnon, Deblaye, Lavest, Paul Mangenot, Mamlok, Ullmann etc. A noter qu' à l'origine, la marque reprenait simplement le vrai patronyme de J.-B. Lemarquis comme le montre son acte de naissance à Corcieux en 1728 : Acte de naissance de Jean-Baptiste Lemarquis, dit "de l'air d'oiseau"

 

 

 

 

 

 

                                                                 Etat civil de Corcieux, 1728.

Etiquette Medio finoEtiquette Medio fino"Médio-fino ou Mi-fin", fut utilisée dans des instruments non filetés par Magnié et Thibouville et commercialisé par d'autre maisons comme Ullmann. On trouve dans les catalogues de Laberte et Couesnon l'appellation "Demi fin", mais dans la réalité, les étiquettes apposées étaient les mêmes que chez Thibouville. Les "Médio-Fino" du 19ème siècle produits par Thibouville, au vernis jaune citron ou bordeaux ont une sonorité exceptionnelle. Ils ont parfois été re-filetés et revernis et se sont vus apposer des étiquettes d'italiens par des marchands peu scrupuleux. De plus en plus rares sont hélas ceux qui conservent leur petite étiquette d'origine. Ceux produits ensuite sont parfois au contraire très sommaires et guère à l'honneur de la lutherie mirecurtienne. La raison en est la volonté de continuer à démocratiser la musique au travers du "violon à 5 francs" du 19ème, dès lors que l'inflation le rendait impossible à fabriquer sans sacrifier la qualité. Ne surtout pas mettre tous les médio-fino dans le même sac, on se priverait d'excellent violons !

"Le Mirecurtien" fut une marque de Thibouville et Laberte, tandis que Couesnon fabriquait des "Mirecourien".

"Stentor" se trouve dans des instruments fait par Nicolas Vuillaume puis ses successeurs, Darte, Cunin, Mortin puis Deblaye, mais aussi chez Magnié, Couesnon (1927) et Thibouville.

 

luthiers@luthiers-mirecourt.com

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