LÉTÉ. Généalogie.

 

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 La famille Lété occupe une place particulière par son dynamisme commercial. Plusieurs de ses membres n'ont pas hésité à franchir des frontières, voir s'installer à l'étranger, comme Nicolas qui s'implanta à Turin, Nicolas Antoine 2 qui partit en Amérique ou Charles Dominique, qui meurt en Louisiane ou il est dit tanneur..

Il est dit dans les dictionnaires que Simon Lété, né en 1768 partit à Paris travailler pour Pique dont il épousa la fille Agnès. Antoine Lété, né en 1766 et beau-frère de Moitessier de Carcassonne par son épouse M Marguerite Simon est dit "Fabr. de violons, basses, archets, lyres, guitares, serinettes" à Mirecourt dans l'annuaire de 1812.  Associé à Chanot et à son gendre Payonne, il crée en novembre 1819 une société destinée à commercialiser les produits de Mirecourt à Paris et en particulier les violons-guitares de François Chanot. Pub pour Chanot, Lété-Simon et Payonne. 1820. Il est peu probable qu'il vint beaucoup à Paris ou on trouve trace de son magasin à partir de 1820 (reproduction de gauche) puisqu'il meurt en novembre 1819. Sa veuve s'occupe des affaires en attendant le retour des Antilles de son fils Nicolas Antoine, en 1821. Il est appelé lui aussi Lété-Simon.  Nouvel associé de Chanot et Payonne, dans un magasin au 216 de la rue Saint Honoré, C'est lui, célèbre facteur d'orgues qui épouse Agnès Pique (en 1822!).  Nicolas Antoine est facteur d'orgue.Extrait de l'annuaire du commerce de 1822. Il a fait son apprentissage chez Charles Rolin (Rolin-Jacotel). En 1820, il est d'ailleurs domicilié à la même adresse que Pique. En 1822 (ci contre à droite), Chanot n'est plus présent sur l'annonce du magasin. Dans l'annuaire de 1823, l'intitulé est Lété-Simon aîné et Payonne, et le commentaire "rue Pavée-Saint-Sauveur, 20, maison à Mirecourt". Dans la rubrique Mirecourt, ceux-ci sont répertoriés comme facteur d'orgues d'église uniquement !. En 1825, Lété-Simon est seul rue Saint-Sauveur (successeur de Pique, mag. en gros d'instr. en tout genre, cordes d'Italie et de France, fait la commiss. pour les colonies, fab. d'instrumens à cordes, chanot brev. d'invent. et médaille d'argent 1819 ; dépôt de dentelle de Lorraine, broderies, etc). Son beau-frère Payonne quant à lui est à de retour à Mirecourt, dit "négociant d'instrumens de toute sorte, et, dans la rubrique facture d'orgues, successeur de la maison Lété-Simon et Payonne, maison à Paris"Publicité pour Lété facteur d'orgues dans l'almancach d 1829.. Vuillaume, toujours salarié s'installe dans le local vacant de Lupot et s'associe à Lété, chacun dans son propre atelier. En 1829, Nicolas-Antoine semble s'être recentré sur son premier métier de facteur d'orgues et signale qu'il "tient dépôt d'instrumens de sa fabrique de Mirecourt". Il a encore déménagé au 10 rue de la rue Bouloi, puis en 1835 au 37 de la rue Meslay. Nicolas Antoine reviendra prendre sa retraite à Mirecourt ou il sera malgré tout actif, déposant par exemple en mai 1861 les dessins d'un sécateur en bois (Archive des Vosges, série 7U) Sur l'histoire de Nicolas Antoine, je recommande l'ouvrage de Sylvette Millot sur Jean-Baptiste Vuillaume.

Le deuxième membre important est son frère Nicolas, appelé Lété-Pillement du nom de son épouse une fois de plus (fille de luthier bien sûr). C'est lui qui partit ouvrir un important atelier à Turin dans lequel débuta entre autre Pressenda. Il fit travailler de nombreux Mirecurtiens comme Léopold Noiriel. Celui-ci devait être le chef d'atelier, car Lété-Pillement ne se déclare jamais autrement que marchand d'instruments dans les actes de Mirecourt. Sur la colonie française de l'école de Turin, consulter les ouvrages du spécialiste Éric Blot.

Signalons Dominique Joseph Lété, luthier puis facteur de pianos, qui s'installe et se marie à Nantes et dont le successeur est son neveu Louis Didion, à l'origine de la célèbre maison Vuillemin-Didion. (Charles Vuillemin est le gendre de Louis Didion

Les alliances de cette famille se font surtout dans la facture d'orgue avec Rollin, Dumont (François Goéry), Roy ou Voiriot. les luthiers alliés s'appellent Demay, Thorel, Maucotel, Henry ou Génin.

 

Généalogie

 Abréviations :

Ap        =       après                          Av      =     avant                                    M           =       Mirecourt

o           =       né                                X        =     marié                                     +            =       décédé

FO        =       facteur d'orgues.      FS       =     facteur de serinettes          FOS       =       facteur d’orgues et serinettes

L           =       luthier.                        Md     =      marchand.                           Ft d'I     =       fabricant d'instruments

FA        =       facteur d'archets.     T         =      tourneur.                              FIV       =       fabricant d'instruments à vent

 

Bien entendu l'axe de nos recherches étant la facture instrumentale, les autres professions ne sont mentionnées qu'à titre indicatif, en lien, et de manière lacunaire.

 

 

              

luthiers@luthiers-mirecourt.com

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